« Tout ça…pour ça »
Film de Claude Lelouch 1993

Chère Madame,
Cher Monsieur,

Finalement, ils y sont arrivés : un nouveau Président américain a été élu. Que l’on soit pour Biden ou pour Trump, la presse a salué, non sans traiter les perdants de tous les noms, la victoire du démocrate. On relèvera que la participation a été historique : on peut rêver qu’un jour, en Suisse, elle le soit tout autant.

La saga électorale outre-Atlantique a tenu les bourses en haleine durant tout l’été mettant de côté la crise sanitaire. Nous ne nous prononcerons pas sur l’évolution de la maladie en elle-même, par contre, sous l’angle des marchés financiers de l’année 2020, le constat est sans appel : la bourse suit les nouvelles liées à la pandémie.

Le tableau ci-dessous illustre parfaitement notre propos :

Ainsi, que s’est-il passé en terme de gestion et qu’avons-nous fait ?

Dans un environnement chahuté, nous sommes ravis que 3 de nos produits structurés aient été remboursés à 100% de leur nominal :

10.55 % Automobiles (VW, Daimler et BMW)
15.10 % Banques Europe (UBS, CS, Deutsche Bank)
10.95 % Jeux vidéos (Ubisoft, Electronic Arts et Activation Blizzard)

Le 4ème (produit structuré sur le pétrole) n’a pas été remboursé à 100%.
Grâce au rachat de 2% de cette position en avril, la baisse finale est de 26%.
En comparaison, et sur la même période, les 3 titres énergétiques ont baissé pratiquement le double (BP -52%, RD -50% ; Eni : -47%). Nous resterons investis dans ce secteur en achetant l’action Total.

Quant à notre répartition monétaire, elle n’a pas changé : 80 % en Francs suisses, le reste se partageant entre le Dollar et l’Euro.

Ci-dessous, l’évolution des monnaies depuis le début de l’année :

Enfin, comme nous le soulignions plus haut, les bourses suivent le rythme imposé par la pandémie.

La volatilité a toujours été présente dans les marchés de manière ponctuelle. En période d’incertitude, cette dernière devient la norme.

Nous continuerons à privilégier les produits structurés et les actions de grande qualité. De nombreux secteurs sont à la traîne, occultés par les exagérations de cours de certains titres, par exemple, dans la technologie et la biotech.

En conclusion, nous restons prudemment optimistes. Les progrès de la science, la meilleure connaissance du virus, les gestes barrières et les nouveaux vaccins sont autant d’éléments qui doivent nous rappeler que cette crise sanitaire sera, à moyen terme, surmontée.