Oscar Wilde
En ce début d’automne, les thèmes qui tournent en boucle dans les marchés financiers et dans la presse sont les mêmes qu’en juin (voir notre lettre du 22 juin dernier). A savoir, la guerre en Ukraine et l’inflation.
En ce qui concerne le conflit, il est devenu évident au fil des mois que, comme l’avait dit Caton l’Ancien : « il faut détruire Carthage ». Il faudrait un changement de régime au Kremlin, seul moyen de mettre un terme à ce drame.
Quant à l’inflation, nous en avons certes, mais la qualifier de « nouvel axe du Mal » est exagéré.
L’exemple suivant illustre notre propos : vendredi passé, une bonne nouvelle, à savoir la baisse du taux de chômage aux Etats-Unis de 3.7% à 3.5%. Les commentaires qui s’en suivent font baisser la bourse : moins de chômeurs, plus d’inflation et donc hausse des taux d’intérêts.
L’ambiance était déjà morose en juin, elle s’est encore dégradée.
Les fondamentaux des sociétés sont ignorés ainsi que les données macro-économiques.
Dernière remarque au sujet des pessimistes : Avons-nous déjà oublié les deux dernières années « Covid » ? Certains « experts » prévoyaient la fin du monde et pourtant…
Dans ce contexte, qu’avons-nous fait ?
Produits structurés
- 2 de nos produits structurés :
11% Lumen / T&T / Warner Bros 28.7.2022
10.84% Baidu / Tencent / Alibaba 8.9.2022
n’ont pas été remboursés à 100% de leur nominal.
La baisse est d’environ 30%.
- Nous avons refait le produit sur Lumen / AT&T / WarnerBros avec un coupon de 15% en CHF et une protection à la baisse de 20%.
- Nous avons également renouvelé le produit sur Bloomin Brands / Cheesecake / Dick’s Sporting Good avec un coupon de 5% en CHF et une protection à la baisse de 15%.
Actions
- Avec le solde du remboursement du produit 11% susmentionné, nous avons acheté l’action WARNER BROS, leader mondial de chaînes de télévision (dont CNN) et de production de films.
- Vente des actions TOTAL ENERGIES avec un gain de 40%.
- Rachat de LOGITECH à 50.- CHF.
En conclusion, nous sommes convaincus que ces baisses sont exagérées car la réalité économique ne justifie en aucun cas cette ambiance.