Notre dernière lettre remonte au printemps : une seule explication à cela. Il ne se passe pas grand-chose sur la planète finance et/ou géopolitique.
Les médias se nourrissent d’évènements ponctuels et se plaisent à les « monter en épingle » de façon quasi identique à chaque fois : en parler beaucoup, trop même et avec une gravité bien orchestrée. Par contre, quelques jours après, ces mêmes évènements sont oubliés totalement… Et, comme le héros tragique du « désert des Tartares », le monde de la finance attend quelque chose mais ne sait pas quoi…

Depuis juin 2016, nous ne retiendrons que le BREXIT comme décision historique ; votation aux répercussions encore méconnues des deux côtés de la Manche.
L’avenir nous dira également comment le « monde libre » gérera le danger nord-coréen…
Dans ce contexte, notre approche consistant à favoriser les produits structurés garde toute sa validité.
Ainsi, les 4 produits arrivés à échéance cette année ont été remboursés en cash avec des rendements entre 7,5 % et 11,6 %, qui sont, comme vous le savez, quasiment exempts d’impôts.
Dans les semaines qui viennent, nous concevrons un nouveau produit sur les entreprises actives dans l’extraction d’or ; il sera en franc suisse car notre monnaie nationale devrait rester forte contre USD.
De plus, nous y ajouterons une protection à la baisse de 30 % (barrière). Le rendement devrait être de l’ordre de 8.5 %.

Les sous-jacents seront :
Entreprise                                         Chiffre d’affaire                    Bénéfice opérationnel
Goldcorp                                           USD 1.7 mias                       USD 385 mios
Newmont Mining                             USD 3.5 mias                       USD 1.2 mias
Barrick Gold                                     USD 4.2 mias                       USD 943 mios

Nous nous intéressons aussi au titre UBS; cette banque a solidifié fortement son bilan et son compte de pertes et profits. Elle est la 1ère banque au monde en matière de fonds en dépôt (Sfr 2’200 milliards) ; à titre comparatif, le Crédit Suisse n’en a que Sfr 720 milliards.
Enfin, le tandem Axel Weber (Président du Conseil d’administration) et Sergio Ermotti (CEO) nous fait excellente impression.
Pour rappel, le titre valait Sfr 71.- au plus haut en 2007, il est descendu à Sfr 8.6 au plus bas en 2009. Il vaut maintenant Sfr 16.- avec un P/E de 15x et un rendement de 3.8 %.
En conclusion, nous restons très attentifs et prêts à agir. Espérons qu’un jour nous pourrons acheter des obligations en Franc suisse car il y aura à nouveau un rendement !!
Mais pour l’instant, nous ne changerons rien à notre stratégie basée sur la prudence : elle a fait ses preuves !